En France, le secteur de l’agroalimentaire est responsable de près de 20 % du gaspillage. Chaque année, c’est 18 % de la production à destination de l'alimentation humaine qui est jetés ou dégradés. Cela représente 15,3 millions de tonnes d'équivalent CO2 rejetés dans l'environnement, soit 3 % des émissions de gaz à effet de serre.
Il est temps de dire stop au gaspillage alimentaire. Faisons confiance à de nouvelles marques qui ont à cœur de revaloriser les déchets de productions ! Mutyne vous présente In Extremis, une marque française qui imagine et commercialise des produits bio, sains et durables dans une démarche anti-gaspi.
Qu’est-ce que In Extremis ?
Pouvez-vous nous présenter In Extremis ?
Chez In Extremis, nous sommes convaincus qu’il est possible de se régaler tout en faisant du bien à notre santé et à celle de la planète ! Ainsi, nous imaginons et commercialisons des produits bio, sains et durables dans une démarche anti-gaspillage. Nous proposons des biscuits (pour le petit-déjeuner et l’apéritif) fabriqués à partir de pains invendus, des infusions composées de cosses de cacao ou de marc de pommes par exemple.
Vous pouvez retrouver tous nos produits et plus d’informations en consultant notre site Internet
Comment le concept d'In Extremis est né ?
In Extremis est l’idée de Marie EPPE. Elle s’est rendue compte de la face cachée du gaspillage alimentaire durant ses études en école d’ingénieur agroalimentaire. Elle connaissait le gaspillage à la maison, la cantine, les supermarchés, les restaurants, mais elle a découvert l’ampleur du gaspillage. Il représente la majorité (53 %) du gaspillage !
Ainsi, une fois diplômée, elle a choisi de mettre à profit sa formation pour (re)donner du sens à notre alimentation. En alliant ses convictions personnelles à ses compétences professionnelles, Marie souhaitait prouver qu’il est possible de se régaler tout en faisant du bien à notre santé et à celle de la planète ! H2 Apprenons en plus sur le secteur de l’agroalimentaire...
Le gaspillage alimentaire est une problématique connue dans le secteur alimentaire, que faire pour le limiter ?
Effectivement, 21 % du gaspillage intervient à l’étape de production (dans les champs) et 32 % à l’étape de transformation (dans les entreprises et industries agroalimentaires). Il existe plusieurs solutions pour le limiter, on vous en partage quelques-unes :
- Sortir du modèle de surproduction ;
- Faire une croix sur les normes de calibrage qui écartent beaucoup trop de produits ;
- Optimiser les processus de fabrication ;
- Améliorer la gestion de stocks (et limiter les surstocks) ;
- Trouver des filières de revalorisation ou les créer.
Comment encourager les consommateurs à réduire leurs déchets alimentaires ?
La réduction des déchets alimentaires est un défi majeur puisque 1/3 de la production alimentaire mondiale est gaspillée. Les consommateurs en sont responsables de 33 %. Il faut donc les informer et les encourager à réduire leur part de gaspillage. L'éducation et la sensibilisation sont des éléments fondamentaux pour changer les comportements.
- Les ateliers de cuisine anti-gaspi, les événements tels que des conférences partageant des astuces anti-gaspillage peuvent être des actions efficaces pour sensibiliser la population. Ces ateliers permettent aux consommateurs de mettre la main à la pâte en étant accompagnés. C’est pour cette raison que depuis 2021, nous proposons ce type d’ateliers auprès d’entreprises et collectivités territoriales pour sensibiliser citoyens et salariés.
- Des campagnes de sensibilisation sur les réseaux sociaux ou dans les médias permet d’informer les consommateurs sur des choses simples telles que la signification des dates de péremption. Un étiquetage plus clair sur les emballages pourrait les aider à faire des choix éclairés et à éviter les gaspillages inutiles.
- L'éducation dans les écoles est une stratégie à long terme qui vise à transmettre des valeurs durables aux générations futures et à les préparer à faire des choix alimentaires éclairés.
- Enfin, nous sommes persuadés que des collaborations impliquant toutes les parties prenantes (les consommateurs, les entreprises, les organisations et les gouvernements) peuvent instaurer un changement significatif et durable dans la gestion des déchets alimentaires.
Le but est que les consommateurs se rendent compte que de nombreuses astuces simples existent pour limiter le gaspillage alimentaire.
Que réserve l’avenir pour In Extremis ?
Quelles sont les prochains défis pour In Extremis ?
Nos prochains défis sont multiples et variés chez In Extremis. Mais nos projets à court terme pour 2024 sont :
- S’implanter plus largement en magasins bio pour continuer de démocratiser l’alimentation durable et vraiment saine ;
- Elargir les gammes existantes (biscuits et infusions) et continuer de les améliorer selon les retours clients ;
- Continuer de sensibiliser et éduquer les consommateurs à travers nos différents canaux de communication.
Le mot de la fin, quel message souhaitez-vous transmettre ?
Que ce soit chez In Extremis ou chez Mutyne, nous avons décidé d’utiliser nos expertises respectives au service de notre santé et de celle de notre planète. On est ravis de vous prouver qu’une autre manière de consommer est possible !
Maintenant que vous connaissez mieux le secteur de l’agroalimentaire, vous comprenez combien il est important de changer notre mode de consommation. In Extremis est le parfait exemple de solution anti-gaspi. Elle nous montre que nous pouvons nous alimenter en procurant du bien pour notre corps et pour notre belle planète. Retrouvez In Extremis sur leur site internet et sur leurs réseaux sociaux.
